La mort ca tue feat. Elizabeth ( Suite )

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Une fois chez moi, je lançais sur un de mes ordis le transfert et copie de son disque dur chez moi pour analyse. Le temps du transfert et de l'analyse je pourrais dormir un peu aussi préparais-je mon alarme et je pus m'endormir en attendant qu'Elizabeth se connecte aussi sur son ordi.

Le soleil devait être levé depuis de nombreuse heures lorsque j'émergeais de mon sommeil. Plus que brumeuse, je me rendis sous la douche dans l'espoir d'y voir un peu plus clair. Je repensais à ma soirée de la veille mais je n'en gardais qu'un souvenir très vague.

Un café bien noir plus tard, je me mettais devant mon ordinateur prête à taper un nouvel article qu'on m'avait commandé pour une chronique que je faisais dans le NewYork Times mais rien ne me venant, je décidais d'examiner un peu des dossiers sensibles que j'avais sur mon disque dur. Il s'agissait d'informations confidentielles sur les plus puissantes entreprises de la région, appartenant qu'à un seul et même groupe (je ne me souviens plus le nom!!)

Mon ordinateur m'envoya une alerte et le bip me sortit violemment de ma torpeur. Je lançais un regard noir au pauvre réveil que je n'avais pas entendu et me précipita sur le pc. Alerte de connexion de l'ordinateur à l'IP 1.2.69.69:6660. L'ordinateur d'Elizabeth. Je souriais, tapa quelques codes sur mon clavier et appuya sur ENTREE et pouf l'ordinateur d'Elizabeth lui balanca un gros message d'erreur genre : MEGA ATTAQUE DE SUPER VIRUS DE LA MORT QUI TUE et pouf l'ordi s'éteignit.

- Non! Mais non! Ho non non non non !!!!

J'avais commencé par hurler devant mon pc mais là, j'en étais au stade de la panique en tapant fiévreusement sur les touches de mon clavier comme si ça allait changer quelque chose.

Prenant mon portable, je parcourais ma liste de contact, espérant y trouver quelqu'un de compétent en la matière étant donné que je n'avais plus accès à internet pour trouver le numéro d'un informaticien et que, bien évidemment, le chercher sur le net par le biais de mon téléphone ne m'était pas venu à l'esprit.

-Sam... Murmurais-je en lisant le nom inscrit sans pour autant parvenir à me souvenir de qui il pouvait bien s'agir.

Je réfléchissais tout en continuant de parcourir mon répertoire alors que mon désespoir augmentait jusqu'à ce que la lumière se fasse dans mon esprit.

Mais bien sur, l'homme de ma soirée et je me souvenais vaguement qu'il m'avait dit informaticien pour sa profession.

J'hésitais un instant et devant le FATAL ERROR DE LA MORT QUI TUE s'affichant sur mon écran, j'enclenchais l'appel.

-Heu... Salut... C'est Elizabeth! Ca me gène un peu de te demander ça mais... Mon ordi est tombé en panne et comme tu m'as dit que tu t'y connaissais... Je t'assure que ça n'est pas un pauvre plan drague mais là, je suis vraiment dans la merde donc... Je peux même te payer pour le déplacement si tu veux!

Juste avant qu'elle m'appelle l’analyse de son Disque Dur venait de terminer. Le programme avait trouvé ses dossiers confidentiels sur Hélios et une liste de noms. Eléanore Mitchell - la flic qu'Hélios essayait d'acheter et qui refusait tout pot de vins devenait un souci -, Kallista - la cobaye libérée par le " fantôme " en armure lourde qui démantelait des labos à tour de bras- et Sarah Carter - la capitaine de l'équipe Alpha des S.T.A.R.S. du DFPD -. Il y avait aussi quelques notes sur un certain Alex Hunter et Logan Keller, sans plus de précisions. Intéressant cette analyse. La décrypter plus en profondeur sera nécessaire mais Elizabeth m’appela.

-Heu... Salut... C'est Elizabeth! Ca me gène un peu de te demander ça mais... Mon ordi est tombé en panne et comme tu m'as dit que tu t'y connaissais... Je t'assure que ça n'est pas un pauvre plan drague mais là, je suis vraiment dans la merde donc... Je peux même te payer pour le déplacement si tu veux!

- Ordi en panne ? J'arrive de suite et pour le déplacement, pour toi c'est gratuit.

J'emportais du matériel, dont un 9mm avec silencieux et un poignard que je cachais dans une poche de mon sac au cas où. Avant d'y aller et pour me simplifier la tâche là-bas, je désactivais partiellement le programme. Il maintiendrait le message d'erreur et la coupure en place le temps de le désactiver complètement a distance. Je me rendis chez elle, frappa à la porte et la retrouva rayonnante ou presque. On aurait dit qu'elle était un poil désespérée. Puis je lui disais :

- Quelle est ton soucis ? Enfin quelle est le souci de ton pauvre ordinateur ?

- Mon ordi a affiché un message étrange et plus moyen de faire quoi que ce soit!

Je lui souris et m'approcha d'elle

- Montre moi ton ordi que je regarde cela de plus près s'il te plait.

Je vais vers son ordi, la suivant, et j'avais une espèce de pulsion qui me prenait. L'envie de lui sauter dessus, de l'embrasser. Non valait mieux refouler toute pensée néfaste et se concentrer uniquement sur elle et l'amitié. Enfin amitié...Elle était juste une cible, rien de plus. Et pourtant je commençais à l'apprécier. Peut-être même trop. Je m'installais près de son ordi, sorti mon PC portable que j'allumais et commença quelques analyses de son PC pour un éventuel virus juste pour masquer ce que je faisais vraiment. Et justement j'envoyais des commandes à mon PC principal pour qu'il coupe le programme. Ensuite je faisais un nettoyage de son ordinateur, spywares, malwares et virus éventuels et vérifiais qu'aucun programme néfaste ou inutiles soient là. Quinze minutes après c'était fini.

- Un technicien t'aurais pris environ 200 dollars....moi c'est gratuit

Je lui souriais

Tandis qu'elle allait chercher un café, - après lui avoir refusé gentiment la proposition car de toute façon j'en buvais pas -, je finissais deux-trois choses sur son ordinateur tandis que je concentrais mon pouvoir sur elle. Et d'un coup, elle se retrouva en pleine réalité alternée, toute seule dans son appartement. Moi, j'étais dehors dans ce "monde" là. Je me cagoulais le visage moi qui étais entièrement habillé de noir, prépara mes armes, notamment un couteau de combat avec une lame de 22cm. J'étais en tenue d'intervention de mon unité d'Hélios et j'entrais par une fenêtre ouverte de son loft qui donnait sur son salon. Une fois dedans, je me cachais pour attendre sa réaction. Elle y comprendrait rien, comme mes autres "victimes".

J'étais parti chercher du café et je ramenai deux tasses au cas où il en voudrait mais en revenant dans le salon, il n'était plus là et l'atmosphère était... étrange, lourde.

- Sam? L'appelai je mais il n'y eut que le silence pour me répondre.

Je posais les deux tasses et la cafetière sur la table du salon pour partir à sa recherche. Peut-être la salle de bain ou ma chambre?

Non, il n'y avait plus trace de lui et c'était comme si il n'avait jamais été là...

Je restais caché dans le salon à attendre sa réaction. Dans ce "rêve éveillé" c'est comme si j'avais jamais été là. Le gentil Sam n'était pas là et à sa place y avait un type caché dans son salon, couteau en main, prêt à la déchiqueter. Puis je sortis de ma planque et lentement, je partis à sa recherche. Peut être devait-elle penser que j'étais soit dans sa chambre ou la salle de bain ? Peut-être que.... Je me dirigeais là-bas à pas de velours. Toutes mes actions étaient et devenaient millimétrées.

Heureusement que je n'avais pas que le couteau sinon j'aurais été un poil dans la merde. Quand elle me jeta la lampe, je l'esquivais de justesse et elle était déjà partie se réfugier dans la salle de bain pour s'y enfermer. J'avais pas cinquante choix. Soit je défonçais la porte a coup de pied et elle aurait le temps de s'enfuir soit j'y allais avec d'autres moyens. En parlant d'autres moyens, j'avais un fusil a pompe sur moi. Un modèle réduit conçu comme une arme de défense avec seulement 3 cartouches. Je tirais les trois balles : une dans la serrure, deux dans les gonds. Et la porte tomba toute seule. Je jetais l'arme pour me jeter sur elle avec mon couteau et l'enfoncer bien profondément dans son dos, entre ses omoplates.

Complètement paniquée, je tirais de toute mes forces sur cette foutu fenêtre qui refusait, bien évidemment de s'ouvrir.
Seulement, les trois coups de feu me figèrent de panique sur place. Je ne pus même pas me retourner mais je continuais à tirer comme une hystérique sur la fenêtre à ceci près que je tremblais tellement que je pouvais tout aussi bien pousser dessus.

Puis ce fut la douleur qui me stoppa. Une douleur cuisante dans mon dos.
Je criais et perdit l'équilibre dans ma baignoire.
Je regardais l'homme qui s'en prenait à moi et j'étais comme un lapin prit au piège dans la lumière des fars d'une voiture fonçant à toute vitesse.

- Mais qui êtes vous? Qu'Est-ce que vous voulez? Pourquoi vous faîtes ça? Demandais-je ou plutôt suppliais-je paniqué.

Elizabeth cria d'abord avant de tomber dans sa baignoire.
Elle me regardait et à ce moment là, elle était là comme un lapin prit au piège dans la lumière des phares d'une voiture fonçant à toute vitesse.

- Mais qui êtes vous? Qu'Est-ce que vous voulez? Pourquoi vous faîtes ça? Me supplait-elle paniquée qu'elle l'était.

Elle gisait sur le dos dans sa baignoire et je ne lui répondis pas. Je la poignardais encore dans le ventre plusieurs fois, je ne sais plus combien de fois au total. Je crois bien une dizaine de fois dans tout son ventre. Et je partis, la laissant là avec mon couteau dans le ventre en train d'agoniser... Puis à un moment, une fois en dehors de chez elle, je revenais sur ma décision. Je retournais chez elle, retourna dans sa salle de bain. Je repris le couteau planté dans son ventre, la considéra un moment avant de lui enfoncer le poignard dans la poitrine, droit dans le cœur. Je la laissais mourir puis je quittais son chez elle. Après le cauchemar éveillé, je la laissais se réveiller - enfin disons plutôt que je la libérais du rêve - j'étais toujours sur son pc, en train d'y travailler.

La douleur et le froid qui me gagna me terrifia. Je ne savais pas comment réagir et de toute façon, je n'en avais plus la force.

Il me poignarda encore quelques fois comme si cela lui plaisait de me voir souffrir puis il s'en alla me laissant agoniser dans ma baignoire.
Je me sentais terriblement en colère contre moi même. J'allais mourir là, seule, baignant dans mon sang mais au moins, la douleur commençait à s'en aller en même temps que l'engourdissement me gagnait.

Je fermais les yeux, abandonnant le combat.

Mais alors que je pensais que tout était terminé, je rouvris les yeux et prit une bouffée d'oxygène comme si je venais de ressuscité mais au fond, c'était peut-être le cas.

Des tasses gisaient, brisées, à mes pieds et en levant les yeux, j'aperçu Sam toujours penché sur mon ordinateur comme si rien ne s'était passé.

Était-il possible que je n'ai fait qu'imaginer ce que je venais de vivre?

Une main portée à mon ventre, je paniquais totalement ne sachant pas ce qui m'arrivait. Ma respiration était forte et je me sentais trembler comme si j'étais en état de choc.

J'étais toujours affairé près du pc comme si je venais de rien faire. Je vis qu'elle porta une main à son ventre et qu'elle paniquait totalement. Sa respiration était forte et je la voyais trembler comme si elle était en état de choc. Je me levais, faisant semblant d'être paniqué, et je me ruais vers elle. Je lui prenais la main, la regardant dans les yeux.

- Elizabeth ? ca va ? Que se passe-t-il ?

Pendant son rêve, j'avais installé un petit programme quasi invisible sur son pc pour l'espionner à distance