The Whole World Is A Killing Field part. 1

La honte me serra le coeur et pourtant c'était mon devoir de la tuer. Mon boulot. J'étais un assassin. Certes je ne prenais aucun plaisir à tuer, c'était mon boulot mais elle c'est différent. Elle c'est tout pour moi et bien plus. Jamais je ne pourrais lui faire du mal, et plus jamais je ne la pourrais regarder en face après cela. Je changeais de chargeur et en mit un nouveau, plein dans ma mitrailette et la pointa sur Mikhaila....

D'abord j'envoyais une rafale dans son ventre. Environ une dizaine de balles qui trouèrent son joli ventre puis je vidais le chargeur dans ses seins à l'air. C'est alors qu'elle mourut. Je jetais l'arme au sol puis m’agenouillai près d'elle pour l'embrasser sur le front avant de prendre son pouls sur son cou puis sur son poignet. Je me relevais pour regarder la Tsarine et lui dire de courir tout simplement. Et sans un regard derrière moi, sans un dernier pour Mikhaila qui gisait à terre je poursuivais la Tsarine.

Je veux me faire forte, je veux me faire puissante. Je ne peux pas être faible, pas avec le statue que j'occupe. J'avais suivit le plan toujours guidé par Mikhaila qui semblait de moins en moins chaude à l'idée de continuer cette course folle. Malheureusement pour elle, ça devait être fait et maintenant que tout est commencer, nous ne pouvons plus reculer. Ai-je fait le bon choix en décidant de disparaitre ce manière aussi théatral ? N'aurais-je pas du prendre quelque chose de plus classique comme un crash d'avion ou une bombe sous ma voiture ?

Mikha venait de mettre fin à la vie de deux des trois personnes qui nous attendaient. Je savais que la troisième allait être celle qui nous serait fatale à toute les deux, mais ça n'enlevait rien à ma peur. Je regardais ma tendre amie se faire faussement mutiler. Les larmes massacraient mes joues. Même si tout ça est faux. Comment cette femme pouvait faire pour agir de la sorte ? N'a-t-elle aucun sentiment ? Lui a-t-on enlevé le coeur ? C'était une possibilité. Je m'efforçais de sourire à Mikhaila lorsqu'elle me dit à ça manière que tout allait bien aller. Bien aller, oui ... Je devais suivre le plan !

Silencieusement, je lui dis que je l'aimais et sans plus attendre, je pris la fuite ! J'avais l'aire ridicule ! Je ne pouvais pas courir avec cette cheville tordue ! Devais-je attendre la mort sagement ? Ça ne serait pas réaliste! Je ne pouvais pas rester là à attendre que Missy arrive. Je continuais donc de courir pour me cacher dans un autre endroit ou je pris entre mes mains un barreau métallique en sachant que Missy pourrait facilement me désarmer.

Arme au poing, je partis chercher la Tsarine qui avait pris la fuite comme une lâche, ce qui avait été prévu dans le plan initial. Moi, je me contentais de suivre les plans comme un bon soldat. Un bon soldat qui avait tué quand même l'amour de sa vie et même si c'était faux, tirer était difficile.

Je rentrais dans une ruelle. Une impasse. Une putain d'impasse déserte ! Mais je savais que l'autre était là, terrée sûrement dans un coin. Précautionneusement, j’avançais, tous mes sens en alerte maximale. Je souhaitais pour la Tsarine qu'elle fusse armée, prête à se battre car sinon ce serait trop facile. Beaucoup trop facile...

J'ai peur, mes mains sont humides et je n'arrive pas à me mettre les idées aux claires. Je ne veux pas mourir que ce soit en vraie ou en faux. Est-ce que ma rage de vivre va me permettre de jouer le jeu comme il se doit ? Je n'en suis pas certaine, mais il faut un début à tout non ? Je me cachais dans un coin sombre, accroupis en mettant un genou au sol pour ne pas mettre de pression sur ma cheville blesser. C'était bien ma chance ! Merde !

Ce que je n'aime pas avec les gens entraîner à combattre l'ennemi, c'est qu'ils ne font pas de bruit ! La peur me contractait le ventre et aucun signe ne m'avertissait de la présence de la jeune femme. Jeune femme qui venait de ''tuer'' ma Mikhaila ! J'hallucinais, même si tout était faux j'avais envie de me mettre en boule pour pleurer la mort de ma tendre amie. C'était fou, trop fou ! Si j'avais réussit à jouer le jeu c'était bien parce qu'elle était à coté de moi pour me rassuré et guider mes pas. Pourquoi n'avait-il pas voulu que notre fin soit au même moment ? Est-ce que je pourrais jouer le rôle de la morte ? Fou fou fou ! Je serrais la barre métallique de toute mes forces et j'attendais le moment de frapper. Ce qui était stupide était que je ne voulais pas faire de mal à Missy ! Et avec cette putain de cheville je n'arrivais pas à me rendre à l'endroit dit..

Avant que la femme me trouve, je m'étais mise en marche, cacher derrière un tas de truc et les ombres de la ruelle, j'arrivais à m'approcher du lieu du rendez-vous.

J'espérais juste un truc, une chose, c'est que Mikhaila ne me ferait pas la gueule pour avoir fait mon boulot. La pauvre. Mériter cela était indigne d'un soldat mais bon, c'était faux et juste parce que c'était faux et que c'était pour les protéger, je me remis en marche.

J'entendis un bruit derrière un tas de je ne sais quoi et trouva la Tsarine. Elle tenta de me mettre un coup de barre de fer que j'évitais aisément et lui décocha un simple coup de poing pas trop violent dans la joue, puis lui mit deux balles qui trouèrent sa belle chemise, dans son ventre. Alors je la trainais en la prenant par le col de sa chemise.

Fin monstrueuse pour une femme aussi chic que belle, trainée au sol par un soldat en noir, ses habits blanc et beige devenu noir par la saleté. Arrivé à l'impasse, je la laissais se reposer dos contre le mur et pointa mon arme sur elle. Et alors je pris la parole. Pour faire croire que j'étais une Ultranationaliste.

<< Les loyalistes, tous, nous les écraserons. Nous imposerons nos idées par la violence s'il le faut. En te tuant toi, je ne tue pas qu'une idée. Je tue un symbole. Le symbole de la liberté et de la Russie libre. Gloire à Reznov ! Va en Enfer sale pute !>>

Je lui laissais me répondre.

Me faire trainer de la sorte était une honte...tout n'était qu'un jeu, je lui accordais... mais j'avais honte de cette idée. Comment est-ce que les gens allait pouvoir se rappeler la femme que je suis, que j'étais, en voyant de tel chose. J'aurais tant aimé que Mikhaila soit présente à mes cotés. Je me laissais trainer tout en laissant entendre ma rage et ma douleur. Après tout, mon pied réellement blesser qui trainait au sol était douloureux. Je l'écoutais parler tout en retenant l'envie de lui cracher au visage. Je détestais cette femme ! Je détestais cette mort. Je détestais ce jeu ! Je ne pouvais plus le supporté, mais je devais attendre... Laisse le temps passer et prier pour que tout soit rapide. J'ai hâte qu'Alex arrive et me dise que tout est fini et que tout a été cru par le publique.... Jamais je n'ai eut tant envie de le revoir..

« Lorsque la mort s'abbatra sur moi , l'enfer ne sera pas l'endroit ou je suis mais bien celui ou tu vivras...»

« Lorsque la mort s'abattra sur moi , l'enfer ne sera pas l'endroit ou je suis mais bien celui ou tu vivras...»

Je lui répondis simplement :

« Peut-être ou peut-être pas. Il n'y a que l'enfer qui nous attends au bout du chemin.»

Et avec classe, je la liquidais. Tirer sur ma patronne fut le plus dur pour moi, après tout elle était celle qui m'avait contactée pour ce boulot pas comme les autres. L'assassiner...une horreur. Au début, je ne fis que lui tirer deux balles dans le ventre puis machinalement le chargeur passa. Trouant son torse, sa poitrine. Mitraillant son corps et la secouant de spasmes. Puis quand la dernière balle fut tirée, j'éteignis la caméra et tomba à genoux. Trop difficile pour moi de tenir debout après cela. Mais c'était fini, enfin pour elles oui. Maintenant y avait la présidente et sa suite. Bonne chance pour elles... et Dimitri aussi